jeudi 31 janvier 2008

Puisqu'il a été demandé...

Effectivement, le modèle fond noir bordure beige existait déjà, mais comme il n'avait pas été pré sélectionné... Sur la demande express d'une bloggeuse addictive :-), voici le troisième modèle :

Modèle fond noir bordure beige...









J'attends vos votes !

Note : Il faut cliquer sur l'image pour mieux voir les cadres...

VOTEZ pour votre Triptique préféré !

Et bien voilà :
J'ai fait un montage triptique "Les Arches", mais j'ai deux modèles, et les avis sont partagés... Lequel préférez vous ?

Modèle Fond noir bordure bleue :









Ou modèle fond beige bordure noire :

mercredi 30 janvier 2008

Seriellampadaire...

Un mot...

25/07/2005

Un mot



Une parole, un mot, et tout peut changer,

Une virgule déplacée et tout est fini.

Un accent oublié, l'intonation déformée,

Un point transformé, le message démolis.


La force d'un mot est souvent oubliée,

La douceur d'une parole tellement désirée.

Les lèvres se forment, un son est créé,

Les portent du cœur s'ouvrent sous cette clé.


La pensée est l'abri de tous ces nouveau-nés,

Tous ces mots qui surgissent en réponse à la clé.

La mémoire est demeure de ces mots oubliés,

Ceux qui trop durs ou trop lent n'ont jamais pu aller.


Chaque jour a sa peine et ses mots malheureux,

Qui atteignent le cœur sans pouvoir retourner.

Mais le soir est si doux des murmures amoureux,

De ces mots de pardon guérissant les blessés.


Chaque fois que ma bouche s'ouvre sans ma pensée,

Je regrette aussitôt ce que je n'ai pas dis,

Et qui pourtant va très vite dans le cœur de l'ami

Dont le visage traduit ce qu'il a deviné.


Cette fois je m'enfuis sans pouvoir écouter

Tous ces mots qui s'emmêlent à l'entrée de ma tête ;

Du reproche au pardon on n'y trouve de tout,

Je ne sais plus que dire tant j'ai honte de moi.


Mais quelqu'un m'a appris ce qu'Amour veut dire,

Ce qu'un mot comme Pardon peut faire dans une vie.

La douceur d'un regret, la tendresse d'un sourire,

Soulagent bien des cœurs que des mots ont meurtris.


Une fleur ramassée sur le bord du chemin

Est peut être finalement ce qui parle le plus,

Et un mot remplacé ou même retenu,

Est peut être finalement une réponse bienvenue.


mardi 29 janvier 2008

Patchwork...





Voici le dernier né de mes deux petites mains... Ma maman me donne régulièrement des photos alors au lieu de les laisser dans leurs enveloppes... voilà un Patchwork de photos de moi et autres ! Comme vous le voyez, il manque du monde... Reste à prendre des photos, à les tirer et à me les donner !

dimanche 27 janvier 2008

Un petit bouquet de fleurs abîmées...

"Je m'avançais sur le chemin,

c'était dur mais je le suivais,

mon but était fixé, j'étais décidé,

j'aurai la vie sauve car je serai parfait."


Je marchais vers la maison de Dieu, quand au détour du chemin un enfant s'est avancé vers moi me demandant où j'allais si vite.


Surpris de cet audace enfantine, je lui dis de rentrer chez lui, car un enfant ne doit pas sortir seul, mais doit obéir à ses parents avant tout.


L'enfant mis ses pas dans les miens et me dit d'une voix faible que ses parents n'étaient pas là et qu'il ne savait donc pas quoi faire.


Je poursuivis ma route dans mes pensées, songeant au sermon à venir, ne sachant s'il porterait sur les lois ou les péchés et me disant que les places seraient prises si je ne me dépêchais pas.


L'enfant me demanda alors pourquoi j'allais si vite, écrasant les fleurs du chemin. Je lui dis qu'il était important d'aller à l'heure rencontrer Dieu et qu'il n'était d'ailleurs pas vêtu correctement pour cela.


L'enfant se regarda, me regarda de haut en bas et me dit alors avec un sourire éclairé : ah oui il faut mettre le bel habit de l'armoire... aujourd'hui c'est mon petit frère qui l'a.


Jetant un oeil de son côté, je me tus et poursuivis ma route. Je commençais à être géné par cet enfant que tout le monde regardait. Je sentais bien qu'on me critiquait à son propos.


Je m'arrêtais alors, le regardais bien dans les yeux avec un air sévère et lui dit de rentrer chez lui une fois pour toute. Là où j'allais, ce n'était pas fait pour lui.


L'enfant s'étonna, mais il me regarda seulement. Je me retournais alors, soulagé qu'il ait compris et repris mon chemin. Jetant un oeil en arrière, je le vis à genoux, regardant quelque chose à terre.


Reprenant le fil de mes pensées, je pensais à l'histoire des enfants que je devais raconter la semaine suivante. Il faudrait insister sur le respect envers les adultes et l'obéissance aux parents. Si on ne leur enseigne pas cela à l'église, à quoi cela sert-il, me disais-je.


Je dus ralentir mon pas inconsciemment car soudain, une main me toucha le bras et une petite voix m'appela. Me retournant brusquement, je vis l'enfant à mes côtés portant un petit bouquet de fleurs abîmées.


Agacé de ce nouveau contre-temps je lui demandais sèchement ce qu'il voulait encore ajoutant que ses parents devaient s'inquiéter. Il me répondit qu'il n'avait pas de bel habit pour Dieu mais qu'il avait cueilli ces fleurs qui allaient mourir pour les offrir à Dieu.


Je lui répondis outré qu'on n'offrait pas à Dieu des restes de fleurs trouvées sur la route, et qu'Il valait beaucoup mieux que cela. J'ajoutai qu'il devait maintenant me laisser tranquille car j'avais des choses bien plus importantes à faire.


L'enfant, déçu, serra son bouquet dans ses mains. Une larme coula sur sa joue. Il me dit qu'il comprenait mais qu'il ne savait pas quoi faire.


Attendri, regrettant quelque peu la violence de mes paroles, je me baissai vers lui et lui dit doucement qu'il n'y pouvait rien, que la vie était ainsi faîte. Qu'il devait retourner à la place où Dieu l'avait mis, et ne plus importuner les gens qui devaient aller à l'église.


Encore une fois, l'enfant essaya de me donner son piteux bouquet, me demandant de le donner à Dieu pour lui. Il comprenait que lui n'était pas assez bien pour y aller, mais il voulait vraiment l'offrir à Dieu.


Emporté par mon impatience, je pris le bouquet des mains de l'enfant, lui dis de repartir et attendis qu'il fit quelques pas dans la direction opposée à celle où j'allais. Alors, je repris ma route, et quelques pas plus loin, je jetais ce simulacre de bouquet dans le fossé.


Enfin, j'allais arrivé à mon but. J'allais quand même être à l'heure à l'église, j'étais propre, je connaissais les textes du jour par coeur. Tout était en ordre.

Je regardais cette belle église, et tous ces gens bien habillés. Les enfants étaient sages, ne souriaient pas sans arrêt, ne parlaient pas et étaient joliement vêtus. L'image de l'enfant du chemin m'apparut, mais je la chassais aussitôt. Ici au moins, on savait éduquer nos enfants comme Dieu le disait.


Tout se déroula comme prévu. L'office était beau, bien chanté, tout était à sa place, rien ne dépassait. J'avais même rien à me reprocher pour cette semaine.


Le message portait finalement sur le don. Les dîmes et offrandes pour Dieu, en fait. Je connais ce message par coeur. D'ailleurs je donne ma dîme tous les mois. Je donne même 11%, moi. Alors, les offrandes, c'est dire si je connais.


Le moment de la quête est arrivé. Assis dans les premiers rangs, j'attends, patiemment. Je regarde distraitement dans mon porte-monnaie, et vois comme d'habitude que je n'ai que 10 cents. Tant pis, de toutes façons, c'est pour ça que je donne 1% de plus. Je n'ai jamais de monnaie.


Alors que la corbeille arrive à moi, et que je l'oublie allègrement, quelque chose cherche à se glisser dans ma main. Irrité d'être encore une fois importuné dans ma précieuse méditation, je regarde qui ose me déranger.


Là, à mes côtés, se trouve un enfant vêtu ordinairement, les genoux même un peu salis. Il a dans ses mains un petit bouquet de fleurs abîmées, et il m'en tend la moitié. Prenant un air de dégoût, je regarde autour pour savoir qui à osé le laisser entrer.


Insistant pour que je prenne sa moitié de bouquet, il me dit alors : tiens, prends le et donne le à Dieu, je te l'offre. Ça arrive de ne pas pouvoir donner d'argent à Dieu, mais c'est pas grave. Moi, ça m'arrive souvent, mais donne lui ces fleurs. Il sera content. C'est lui qui les a faites, mais elles vont mourir. Il sera heureux de les recevoir.


Il me raconta alors que je n'avais pas remarqué les fleurs que j'écrasais en venant, et que lui les avaient ramassées, afin qu'elles aient le temps de servir à quelque chose avant de fâner. Sachant à quel point Dieu comptait pour moi, voyant que je n'avais rien à Lui donner, il voulait partager ce don avec moi...


Les larmes ont commencé à couler sur mes joues. Je comprenais enfin, ce que Jésus disait quand il dit :


"Laissez donc ces petits enfants, ne les empêchez pas de venir à moi,

car le royaume des Cieux appartient à ceux qui leur ressemblent."

Matt. 19.14



~ Un bouquet de fleurs abîmées... ~





vendredi 18 janvier 2008

Petite Praline...




Voici un aperçu d'une petite beauté...

dimanche 13 janvier 2008

Ma série lampadaire...


Lampadaire du Sud, Aix-en-Provence, Centre-Ville.

Ma série lampadaire...

Lampadaire du Sud, Aix-en-Provence, Place de l'hôtel de Ville.

Ma série lampadaire...


Lampadaire du Sud de la France, Aix-en-Provence.

Ma série lampadaire...

Lampadaire du Sud, Aix-en-Provence, Allées Provençales.

Ma série lampadaire...

Lampadaire du Sud, Aix-en-Provence, Rue Espariat.

Ma série lampadaire...


Vieux lampadaire ou plutôt vieux lampion suspendu...

Lampadaire du Sud, Centre-ville d'Aix-en-Provence.

Ma série lampadaire...

Vieux lampadaire au détour d'un coin de vieille rue...

Lampadaire du Sud de la France, Aix-en-Provence, Centre-ville.

Ma série lampadaire...

Lampadaire d'Aix-en-Provence, Avenue Jean Jaurès.

Ma série lampadaire...


Lampadaire (enfin je crois, mais je n'en suis pas sûre...) du Sud, Aix-en-Provence.

Ma série lampadaire...


Lampadaire du Sud, Aix-en-Provence, Thermes de Sextius.

Ma série lampadaire...


Lampadaire du Sud de la France, Aix-en-Provence, Centre-ville.

Ma série lampadaire...


Lampadaire du Sud de la France, Aix-en-Provence, Centre-ville.

samedi 12 janvier 2008

Petite réflexion philoso'sophique


C'est écrit de partout :

« On ne sait même plus que lire, où lire, ni même pourquoi lire. C'est l'absurde sans idée ni but, qui conduit au sens inné d'une main libérée sous la contrainte des idées qui volent, liées à la suivante et à la précédente, étant elles-même librent de leur but, sans chercher la source veine sortie du rang de cette pensée oubliée. Ecriture que tout cela, mot choisit ou découvert, lettre morte dans cette foule qui jaillit sans crier gare ouvrant la porte d'une pensée orpheline, pleine d'avenir, que l'on ne sait ni où classer ni où chasser si ce n'est rire sans appui... »


20 Avril 2007