dimanche 30 mars 2008

Chapô

Voici mes deux dernières créations : 2 chapeaux type Capeline.

Heu, il y a des défauts, bien sûr, et surtout j'ai des problèmes pour faire la bonne taille de tour de tête... Mais ça viendra ! Et ils sont recto-verso.

Ah oui, Yota était décidée à m'aider :




Et j'ai cassé ma seule aiguille double-tête que j'utilisais pour la première fois ! J'ai aussi dû bricoler pas mal les réglages, mais sinon, ma machine à coudre est vraiment superbe...

jeudi 27 mars 2008

Y.o.t.a.

Comment un chat épelle son nom... :

lundi 24 mars 2008

Petit plaisir...


Petit plaisir caché

reste d'une âme d'enfant

qui s'émerveille à tout

et s'amuse d'un rien.


Petit bonheur enfoui,

dans le coeur d'une enfant,

secret confié un soir,

confidence d'une amie.


Petite joie endormie,

révélant une histoire,

joli sourire discret,

d'une belle complicité.



Studieux Silence

Souvenir de dur labeur...

Studieux silence



Un chuchotement pour toute parole

est exigé dans le silence.

Au travail se met la permanence,

boudeuse de cette heure libre qui s'envole.


Rapidement les voix s'élèvent

qui demande un feutre, l'autre une feuille,

debout, assis on ne sait plus lequel se lève,

et du bruit on abaisse encore le seuil.


L'un travail consciencieusement,

l'autre boude ou bien s'endort,

quant au troisième il parle et râle,

car le dernier vient l'embêter.


Finalement, c'est le bazar,

comme toujours le bruit l'emporte,

ça tourbillone dans tous les sens

on a perdu, c'est fichu pour toute l'heure.


C'est le chemin que prend le calme

quand en une heure ils sont que quatre

alors quarante imaginez en deux minutes,

Tout ce qu'on obtient, c'est qu'ils nous rient au nez !

Le soleil

Le soleil



Quand le soleil entre dans ma vie,

je ferme le rideau ravie,

j'oublie de profiter de lui,

je reste béate éblouie.


Quand la lumière éclate en moi,

j'oublie de m'exclamer de joie,

je garde cet instant précieux,

comme s'il s'en retournait aux cieux.


Quand cet Amour remplis mon coeur,

qu'il chasse d'un coup toutes mes peurs,

je sens un souffle qui m'envahit,

la liberté remplit ma vie...


je voudrais qu'il dure toujours,

pas envie qu'il fasse demi-tour,

car je sens que cette fois enfin,

je m'en vais tracer mon chemin.


Quand le soleil entre dans ma vie,

j'écarte le rideau ravie,

je profite de chaque éclat,

qui me fait sourire de joie.

samedi 22 mars 2008

dimanche 9 mars 2008

Rien de nouveau...

En ce moment, il n'y a rien de nouveau... Les derniers textes remontent au mois de Février.
Je suis en plein tourbillon en ce moment. Dans mon coeur, dans ma tête, c'est la toupie et le yoyo en même temps !
J'ai des choses à faire sortir, mais...

jeudi 6 mars 2008

Le miroir

Un jour alors que je cheminais, discutant avec Dieu, lui racontant mes exploits, mes peines et mes joies, je lui posais une question :

à quoi est ce que je ressemble ? Les gens ont tous des qualités, réussissent ce qu'ils font et sont beaux...et moi à quoi je ressemble ?

Dieu me dit que j'étais belle, très belle et pleine de vie, que mes yeux étaient pleins d'amour, et que je resplendissais chaque jour.

Fière de moi je continuais mon chemin, mais une question me tracassais. Dieu avait peut être dit ça pour me faire plaisir. Et si je n'étais pas Si belle...?

Alors je demandais à Dieu un moyen pour me voir. Il n'est pas juste dis-je que je ne puisse juger de moi-même, et il n'est pas pratique de dépendre des autres pour ce genre de jugement personnel.

Son regard s'attrista. Il me regarda et me dis : mais tu ES belle. Tu ES heureuse. Pourquoi veux-tu douter de cela ? Cela ne te suffit pas de le SAVOIR ?

Mais cela ne me suffisait plus. J'estimais qu'il était temps que je m'émancipe et que je devienne autonome dans mon jugement.

Il me dit alors : C'est comme tu veux. Mais je veux te prévenir. Les choses ne seront plus jamais comme avant. Ton regard ne sera plus jamais le même. Même moi tu me verras différemment.

Un tantinet agaçée, je lui dit que j'étais sûre de moi et qu'il était tant que j'en ai conscience et que j'ai conscience de ce que je suis réellement.

Il m'offrit alors un miroir... Un tout petit miroir qui tient dans ma main. Il n'était ni travaillé, ni riche.

Je me dis qu'il s'était inquiété pour rien, et que si c'était la seule nouveauté, il n'y aurai pas beaucoup de changements !

Et puis, je vis un reflet de soleil dans le miroir. Je regardais ce reflet et vis alors quelque chose que je n'avais jamais vu ! Ou plutôt, quelqu'un que je n'avais jamais vu ! C'était moi. Je me voyais enfin ! Et Dieu avait raison. J'étais BELLE. HEUREUSE.

Sentant que j'entamais une nouvelle phase de vie, je me remis en route. Dieu a mon côté, comme d'habitude. Comme je ne parlais plus, Il me parla un peu.

Il voulu me montrer une fleur sur le bord du chemin. Très jolie. Mais je n'ai pas remarqué qu'Il s'était arrêté un instant.

Bien sûr je l'écoutais. Mais de temps en temps, je jetais un oeil au miroir. Juste pour voir. C'était tellement nouveau ! Et puis c'était agréable de me voir. Et puis j'étais jolie à voir...

Un peu plus tard, nous avons croisé une amie de longue date. Je l'ai toujours trouvée belle et épanouie. Et je me suis demandé si son reflet serai pareil.

Je lui ai alors tendu le miroir. Au passage j'ai revu mon reflet. Elle s'est vue et s'est exclamée de surprise. Elle ne se savait pas si belle ! Elle avait toujours cru que j'étais plus belle qu'elle !

Elle reparti bien heureuse de cette découverte. Pour ma part, je me taisais. Je ne m'étais pas attendue à cette réaction. De plus, il me semblait que j'étais plus jolie qu'elle...

Nous reprîment notre route. Voyant mon visage un peu renfermé, Dieu me parla. Il me demanda ce qui me faisait de la peine. Préoccupée par mes pensées, je Lui demandais de me laisser tranquille un instant. Je devais réfléchir.

Profondément attristé, il s'éloigna de quelques pas et resta en arrière. Juste de quoi se faire oublier, tout en restant là.

Rencontrant une nouvelle connaissance, je réfléchis. Peut être le reflet ne correspondait-il pas à la réalité ? Je décidais de faire une expérience. Puisque je connaissais le visage de celle-ci, je devrais reconnaître son reflet. Si c'était le même je le saurais.

Je lui fis part de mon miroir et lui proposais de se regarder dedans. Intriguée, elle accepta. Je me mis juste à côté d'elle pour voir aussi.

Alors je fus rassurée ! Non seulement son visage était le même, mais j'étais bien plus jolie ! Mais elle ne sembla pas le remarquer. Elle ne regardait que son visage. Cela m'attrista encore.

Pourquoi, comme j'étais si belle, ne me regardait-ton pas plus ?

Dieu me parla doucement. Il me demanda de lui rendre le miroir maintenant, je m'étais déjà bien assez vue. Mais je refusais. J'étais entrain de découvrir la vérité et Il voulait m'en empêcher !

Je lui demandais encore une fois de me laisser tranquille, j'avais des choses à régler. Des choses importantes qui allaient me prendre du temps. Il pouvait donc aller faire ce qu'Il voulait ailleurs.

Je repartis, plus sombre que jamais. Je me regardais à nouveau et j'eu l'impression qu'il manquait quelque chose... mon regard était moins brillant.

Il fallait arranger cela. J'entrepris divers stratagèmes, mais le plus efficace de tous était de me regarder avec quelqu'un d'autre. Si je choisissais la bonne personne, alors j'étais sûre de rayonner : j'étais LA plus belle !

Rassurée, je retrouvais ma grande amie. Mais alors que je lui contais mon expérience, elle me regarda de haut, puis me dit que je n'étais pas la plus belle et qu'il fallait bien que je le sache. Et elle tourna les talons.

Mon coeur se brisa. Pourquoi m'avait elle blessée ? Ne voyait-elle pas la vérité ? Et pourquoi ne pouvais-je pas rester son amie ? L'idée me vint qu'elle était jalouse.

Je décidais de ne pas m'en faire, ça la regardait. Les autres verraient bien qui était vraiment la plus belle ! Et elle comprendrait.

Je continuais à me regarder souvent dans mon petit miroir. Mais il devint trop petit. Il devait refléter toute ma personne. Là, je serai vraiment la plus belle.

Je changeais donc de miroir. Et je regardais les autres pour savoir si j'étais mieux qu'eux. Bien souvent c'était vrai. Si j'avais un doute, je me regardais et me rassurais.

Je remarquais que d'autres faisaient comme moi. Alors je surenchérissais. Dieu m'avait bien dit que j'étais la PLUS BELLE...

Le temps passa. Je ne parlais plus avec Dieu. Ma meilleure amie ne l'étais plus. Et les autres passaient plus de temps à se regarder et à se critiquer qu'à me regarder et me parler !

Je me regardais de plus en plus souvent pour être sûre que j'étais assez belle et assez bien pour qu'on s'occupe de moi. Mais j'étais de plus en plus seule. Les autres avaient des amis, eux.

Je remarquais aussi que j'étais de plus en plus triste. Et que les autres devenaient plus beaux que moi. Et ils se regardaient tout le temps dans leur miroir.

Alors je repensais à Dieu. Pourquoi m'avait -il mentit ?

Je l'appelais pour lui demander. Il vint à ma rencontre, mi-joyeux, mi-triste.

Il était heureux de mon appel, il était triste de mon malheur.

Je l'accusais. Pourquoi m'avait-Il menti ? Pourquoi m'avait-il rendue malheureuse ? Si j'avais su que je n'étais pas la plus belle, je n'en aurai pas souffert. Si je n'avais rien su, au moins... Et si les gens se regardaient un peu moins eux mêmes !

Dieu me dit alors qu'il ne m'avait pas menti, et que pour lui j'étais toujours aussi belle.

Voulant faire part de cette idée à mon amie, j'essayais de lui parler. Mais elle se regardait dans son miroir et ne voulu pas m'écouter. Je remarquais qu'elle n'était même plus jolie.

Je me souvins combien je me voyais belle dans son regard, auparavant, et combien je la trouvais si belle ! Si seulement elle le voyait...

Je dis alors à Dieu que le miroir ne devrait pas exister. Il n'aurai jamais dû exister. Brisant mon miroir et le lui rendant, j'ajoutais que le plus beau des reflets, c'est celui que l'on voit dans les yeux de l'autre et surtout, dans le regard de Dieu...

Au fond de toi

ça faisait longtemps...

Au fond de toi


L'homme a pris l'enfant par la main,

il lui a dit "regarde au loin",

"à l'horizon, on ne voit rien"

"car l'homme cherche tout en vain".


L'homme a serré contre son coeur,

l'enfant peiné cachant ses pleurs,

il lui a dit " voit ces couleurs"

elles sont faites pour cacher tes peurs".


l'homme s'est assis sur le rivage,

a ravalé ses chers adages,

a dit à l'enfant qu'à tout âge,

l'espoir n'est fait que de mirages.


L'homme a cherché autour de lui,

il n'a pas dis ce qu'il a fui,

pourtant il savait qu'aujourd'hui,

sa vie n'était faite que de nuits.


Mais soudain sa main a bougé

une petite main chaude s'y est glissée,

sans rien dire dedans s'est lovée,

comme un secret à protéger.


L'enfant a laissé son regard,

se perdre au loin dans le hasard,

sans rien lui dire, a mis à part,

ses peines et ses joies, tout son art.


L'enfant a demandé tout bas,

« le soleil que tout le monde voit

est si beau juste parce que c'est moi,

ou le méchant aussi le voit ? »


L'enfant a demandé à Dieu,

que le soleil reflète au mieux

ce qu'il trouvera dans ses yeux,

le germe de son coeur, au milieu.