lundi 24 mars 2008

Studieux Silence

Souvenir de dur labeur...

Studieux silence



Un chuchotement pour toute parole

est exigé dans le silence.

Au travail se met la permanence,

boudeuse de cette heure libre qui s'envole.


Rapidement les voix s'élèvent

qui demande un feutre, l'autre une feuille,

debout, assis on ne sait plus lequel se lève,

et du bruit on abaisse encore le seuil.


L'un travail consciencieusement,

l'autre boude ou bien s'endort,

quant au troisième il parle et râle,

car le dernier vient l'embêter.


Finalement, c'est le bazar,

comme toujours le bruit l'emporte,

ça tourbillone dans tous les sens

on a perdu, c'est fichu pour toute l'heure.


C'est le chemin que prend le calme

quand en une heure ils sont que quatre

alors quarante imaginez en deux minutes,

Tout ce qu'on obtient, c'est qu'ils nous rient au nez !

3 commentaires:

  1. haha, :)
    la jeunesse vue par la sagesse !

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  2. ce poème me parle bien: je crois voir une étudiante-pionne qui retient son souffle en se demandant dans quel sens ça va exploser et à quel moment...
    Marielle

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