Studieux silence
Un chuchotement pour toute parole
est exigé dans le silence.
Au travail se met la permanence,
boudeuse de cette heure libre qui s'envole.
Rapidement les voix s'élèvent
qui demande un feutre, l'autre une feuille,
debout, assis on ne sait plus lequel se lève,
et du bruit on abaisse encore le seuil.
L'un travail consciencieusement,
l'autre boude ou bien s'endort,
quant au troisième il parle et râle,
car le dernier vient l'embêter.
Finalement, c'est le bazar,
comme toujours le bruit l'emporte,
ça tourbillone dans tous les sens
on a perdu, c'est fichu pour toute l'heure.
C'est le chemin que prend le calme
quand en une heure ils sont que quatre
alors quarante imaginez en deux minutes,
Tout ce qu'on obtient, c'est qu'ils nous rient au nez !
haha, :)
RépondreSupprimerla jeunesse vue par la sagesse !
n'est ce pas ! ;-)
RépondreSupprimerce poème me parle bien: je crois voir une étudiante-pionne qui retient son souffle en se demandant dans quel sens ça va exploser et à quel moment...
RépondreSupprimerMarielle